• Le féminisme par Nietzsche

    Ce qui chez la femme inspire le respect et plus souvent la crainte, c'est sa nature qui est plus naturelle que celle de l'homme, sa souplesse et sa ruse de fauve, sa griffe de tigresse sous le gant, sa naïveté dans son égoïsme, la sauvagerie indomptable dans son instinct, l'immensité insaisissable et mobile de ses passions et de ses vertus. Ce qui malgré la crainte que l'on éprouve excite la pitié pour cette chape dangereuse et belle; la femme, c'est qu'elle parait apte à souffrir, plus fragile et plus assoiffée d'amour; condamnée à la désillusion plus qu'aucun autre animal. La crainte et la pitié, animée de ses deux sentiments, l'homme s'est arrêté jusqu'à présent devant la femme, un pieds déjà dans la tragédie qui tandis qu'elle vous ravie, vous déchire aussi, et quoi ? Cela finirait il ainsi ? Est-on entrain de rompre le charme de la femme se mettant lentement à la rendre ennuyeuse.


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